Usure professionnelle : la mettre en évidence
L’usure professionnelle est un phénomène de vieillissement. C’est un processus qui s’installe dans le temps, en fonction des parcours professionnels des salariés, des contraintes et des risques auxquels ils sont exposés.
C’est une définition extensive incluant :
• L’ensemble des RPS, tout ce qui fait que dans la durée le travail physique et psychique est usant
• La loi donne un cadre mais invite les entreprises à déterminer les facteurs agissant sur la santé, l’employabilité.
Notre questionnaire :
Conçu pour les RH et validé par le Docteur CHRISTOPHE DUMONT, médecin du travail, ce questionnaire sur l’usure professionnelle vise à mettre en évidence des constats sur le travail réel (conditions de travail, contraintes, facteurs physiques) pouvant avoir une incidence sur la capacité à tenir un poste sur la durée. Dans le cadre de la sécurisation des parcours, il est important de pouvoir agir très en amont pour retarder l’usure professionnelle ou à défaut, orienter le salarié sur un autre poste.
Ce questionnaire est proposé pour l’entreprise ; il doit être complété par l’intervention de la médecine du Travail suivant les résultats. Il peut être fait avec les RH ou rempli anonymement par les salariés sur des postes exposés.
Il ne réalise pas de diagnostic médical ; il permet de prendre connaissance des facteurs d’exposition dans un poste, qui pourraient accroître l’usure professionnelle précocement. Il met en évidence le ressenti des salariés sur la dimension RPS qui participe à l’usure professionnelle par sa récurrence.
Le scoring se fait sur l’intensité et la fréquence des expositions qui sont deux paramètres à prendre en compte dans l’usure professionnelle
Le questionnaire est en 5 parties et 61 questions
Les conditions et le temps de travail
Les contraintes
Les RPS
Les risques physiques
Les actions de sécurisation des parcours
En cas de réponses positives indiquant une fréquence et une intensité des facteurs, il sera intéressant d’envisager un projet professionnel avec le salarié même si celui – ci ne l’avait pas encore envisagé.
Les conclusions de la médecine du travail sont impératives pour valider l’usure professionnelle