Quel doit être le rôle de la RH en matière de satisfaction au travail ?
La RH est une fonction vitale qui doit être gérée de manière proactive. Si la RH est attentiste, elle laisse se développer des pratiques relationnelles entre collaborateurs ou des modes de fonctionnement, qui peuvent avoir des effets négatifs sur le bien – être des personnels.
Le management de la santé et de la QVT semblent aujourd’hui incontournables dans nos entreprises pour fidéliser les talents et faire la différence en tant que marque employeur. Il faut donc professionnaliser ces process RH qui ne sont pas encore coordonnés entre eux. Des dispositifs sont certes mis en place pour aider les collaborateurs au quotidien. Ils sont souvent une réponse à une situation de fait. Mais ce n’est pas suffisant : Il faut développer une véritable stratégie RH en l’alignant sur le business. Son champ d’action interroge ainsi les impacts probables des changements à venir sur les compétences, les talents, la culture, les comportements, le management et l’organisation.
Comment piloter une DRH proactive en matière de RPS et QVT ?
Ce nouveau domaine se pilote exactement comme les autres directions : Il faut une vision clairement exprimée de la QVT et de ses déterminants, un positionnement, un plan stratégique évolutif et des KPI. Les enjeux fondamentaux sont d’entretenir la confiance et l’engagement des salariés en utilisant les différents leviers attendus par tout un chacun : la reconnaissance, la création de vrais collectifs de travail et non de communautés virtuelles, la prise en compte du travail réel effectué, pour tenir les objectifs.
Quels managers pour porter cette politique RH ?
On fait souvent des managers des relais pour alerter et mettre en place la prévention des RPS. On oublie trop souvent que les managers sont eux – mêmes les premiers concernés et qu’ils payent un lourd tribu aux RPS, faute de marges de manoeuvre. Les managers doivent donc être considérés comme des promoteurs de solutions, alimentant ainsi la construction de la stratégie RH.